Le Conseil Départemental accorde une première subvention pour notre 1ère tranche de travaux. Une aide de 30 000 euro pour notre projet de construction !
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Le Conseil Départemental accorde une première subvention pour notre 1ère tranche de travaux. Une aide de 30 000 euro pour notre projet de construction !
Découvrez le site du départementCher cercle de donateurs,
Encore une fois, nous tenons à vous remercier pour votre engagement. Grâce à votre don, nous pouvons faire vivre la pédagogie Steiner Waldorf en région colmarienne en soutenant de nombreux projets.
Le fonds de dotation collecte tous les mois 1200 euros de dons de la part de personnes qui ont mis en place un virement mensuel. Petits, moyens et grands dons réguliers sont les bienvenus. Notre objectif est d’atteindre 4 000 euros de dons mensuels pour le projet de construction. Affaire à suivre ! et vous déduirez 66 % de vos impôts.
Vous aussi, devenez donateur mensuel et entrez dans notre cercle de mécènes !
L’Ecole Mathias Grünewald a plus de 30 ans d’expérience en matière de cantine bio. En 1990 la cantine produisait 200 repas à 50% bio, aujourd’hui elle en sert 400 par jour. Depuis 2008, 80 de ces repas sont préparés pour une école voisine (ABCM). 5 salariés (2TP et 3 temps partiels), aidés de précieux bénévoles participent à la confection des repas.
La cuisine de l’école fait le choix de la qualité. Selon les menus, de 80 à 100% de produits bio dont 60% en produits locaux entrent dans leur composition. Les menus proposés sont principalement végétariens (3 repas sur 4) et l’équilibre diététique ainsi que les régimes particuliers (gluten, lactose, oléagineux…) sont soigneusement respectés. Les responsables sont soucieux du gaspillage avec l’objectif de parvenir à un minimum de déchets.
En plus de rechercher une cuisine nourrissière on veille aussi au « bien manger » et à l’apprentissage du vivre ensemble. Les professeurs partagent le repas, à table, avec les plus jeunes élèves. Les élèves prennent part à l’activité ; ils cherchent les plats et les rapportent à la fin du repas, ils sont responsables du nettoyage de leur table et de la remise en place des couverts pour le service suivant. Le balayage du réfectoire est assuré par les plus grands à la fin du service. Les enfants apprennent à servir leurs camarades dans des plats prévus pour 8 personnes, ce qui les incite à partager en fonction des appétits de chacun.
La cantine est donc plus qu’un endroit où l’on mange, c’est un lieu de vie, d’échange et de création de liens.
Pour continuer à proposer cette qualité de produits et cette démarche de travail, il est impératif que l’école mette sa cuisine aux normes et qu’elle puisse augmenter la capacité d’accueil du réfectoire. En effet, trois services de 20 minutes se suivent, ce qui est beaucoup trop précipité et nuit au bien-être des enfants le temps du repas . Cette cuisine était prévue dans les années 2000 pour une capacité d’accueil de 200 couverts, elle en fait aujourd’hui le double.
Agrandir la cuisine et ajouter un réfectoire entrent dans le projet global d’agrandissement de l’école. Aujourd’hui nous estimons le coût de ces travaux à 100 000€. De nombreux donateurs soutiennent déjà cette initiative mais il nous reste encore 60 000€ à trouver pour voir ce beau projet se réaliser.
Soutenir ce projet de cantine bio et local, c’est soutenir l’apprentissage du bien manger, du vivre ensemble et des échanges de proximité dans un geste écologique.
Partenaire de longue date, la fondation Timken soutient une nouvelle fois les projets de construction de l’école Mathias Grünewald.
Cette fois, c’est un don de 107 000 € qui à été fait pour soutenir le projet de construction de salle multifonction. Cet argent servira à l’aménagement de la salle.
Une nouvelle fois nous témoignons toute notre gratitude pour ce don très généreux.
Vous aussi vous souhaitez soutenir le projet de construction de l’école Mathias Grünewald ? Lancez-vous !
Le 31 Décembre 2020, le fonds de dotation à clôturé sa troisième année d’exercice. Pas des plus faciles certes, étant donné le contexte sanitaire actuel mais une année qui s’est avérée plus lucrative que prévu. Si la première partie de l’année à semblé “paralysée” au niveau des dons, nous avons enregistré une belle augmentation sur le deuxième semestre, ce qui nous a permis de finir l’année en limitant les dégâts.
Notre cercle de donateurs mensuels s’est également élargi. Un résultat important pour pouvoir se projeter dans l’avenir et soutenir de plus en plus de projets.
En parlant de projet, même si 2020 à été pauvre en événements, nous avons quand même soutenu l’École Mathias Grünewald avec un don de 20 000 € pour les activité pédagogiques.
Vous aussi, soutenez la pédagogie Steiner en région Colmarienne en faisant un don au fonds de dotation École Avenir !
Soutenir le Fonds de dotationL’écologie tient une place primordiale dans la pédagogie Steiner Waldorf. Notre école, poumon vert du quartier, dispose d’un parc magnifiquement arboré. Nos élèves de 12 à 15 ans ont 2h de cours d’éducation à la nature par semaine. Ils apprennent à travailler la terre, semer, planter, entretenir et récolter. Des cours théoriques comme la SVT ou la biologie leur permettent de comprendre ensuite ce qui se passe dans la terre.
Cette année, nous avons décidé de réorganiser tout notre parc pour créer le Jardin de l’interdépendance.
Les nouvelles approches à la nature comme écosystème ouvrent un espace pour repenser le parc comme lieu idéal pour héberger le projet pilote “Le Jardin des Interdépendances”. Les différents milieux déjà existants (rivière, potager, arbres, arbustes) peuvent être le point de départ pour construire un jardin d’incubation de biodiversité : création de haies pour les oiseaux, de lieux pour héberger des insectes, installation de ruches, valorisation du site de la rivière, plantation de nouveaux arbres, formes de culture dans le potager s’inspirant par exemple de la permaculture.
Le projet cible en particulier un écosystème naturel, dans le cadre du parc de l’école, mais plus largement il souhaite développer chez les élèves une mentalité nouvelle, qui appréhende le monde en termes d’organismes interdépendants où la survivance de chaque espèce, y compris celle humaine, ne peut se faire au détriment des autres.
Sur le plan pratique, le projet souhaite amener les élèves à la découverte de cette perspective mais aussi à l’apprentissage de techniques d’agroforesterie et d’aménagement d’un espace selon ces pratiques. Par la suite, une ouverture au public, organisée et animée par les élèves, peut compléter le projet et permettre à l’école de s’insérer dans la vie sociale de la municipalité de Wintzenheim, en offrant au quartier et à la commune, un espace de visite.
Phase 1 : Réaménagement du jardin
Phase 2 : Réaménagement de la rivière et de ses abords
Phase 3 : Création de haies vives et plantation d’arbres
Phase 4 : Mise ne place de 3 ruches
Ce projet représente un investissement de 12 000 !
Nous avons participé à un appel à projet de la région afin de nous aider à financer ce projet. Participer à ce projet c’est soutenir l’éducation à la biodiversité des citoyens de demain !
La pédagogie Steiner Waldorf offre à ses élève un enseignement complet. Les matières sont tant intellectuelles qu’artistiques et manuelles. Ils ont notamment accès à la musique à travers la chorale et l’orchestre. Chaque enfant peut participer et l’école met à disposition des instruments pour les enfants qui n’en ont pas.
Cette année c’est une clarinette dont nous aimerions doter l’orchestre de l’École Mathias Grünewald ! Soutenir ce projet c’est permettre à un enfant qui n’en à pas la possibilité d’apprendre à jouer de cet instrument. C’est faciliter l’accès à la musique et à la culture à un ou plusieurs enfants qui n’en ont pas forcement les moyens.
Nous souhaitons investir dans une clarinette en Sib de la marque Boehm. Cette clarinette représente un investissement de 600 € ! Il reste 150 € à trouver pour réaliser cette action. Peut être grâce à vous ?
420 € récoltés sur 600 €.
Les arts scéniques tiennent une grande place dans la pédagogie Steiner Waldorf. Nous pensons que le théâtre est un excellent exercice pour chaque élève, tant sur le plan individuel que du groupe classe. Il permet d’affirmer la confiance en soi, de développer son élocution, son analyse de texte… Et de forger bien d’autres qualités comme la solidarité, l’entraide et l’écoute. Il permet en outre à des élèves solitaires ou timides de prendre la parole en groupe et en public, ce qui demande une grande présence à soi.
Dans les classes de 8ème et de 12ème, nos élèves réalisent de A à Z une pièce de théâtre.
Des costumes aux décors, aux éléments sonores et musicaux ils réalisent tout. Les représentations publiques ont lieu après plusieurs mois de répétition !
En moyenne une pièce de théâtre coûte 8 500 € à l’école (location de salle, intervenants, costumes etc..). Un véritable investissement que vous pouvez choisir de soutenir !
Cette année, la 8e classe a choisi de présenter Le Bal des Voleurs, de Jean Anouilh, “comédie-ballet” jouée pour la première fois en 1938. Une pièce légère et drôle, pleine de vivacité…exactement à l’image de la huitième classe !
Le travail a commencé durant l’automne, avec quelques lectures collectives de la pièce, pendant lesquelles les élèves ont pu en prendre connaissance et l’apprécier. Puis est venu le choix délicat de la distribution des rôles. Un moment important où chacun se voit remettre le ou les rôles(s) qui sont à sa mesure, lui permettront de s’épanouir au mieux, de donner le meilleur de lui-même sans toutefois être confronté à des difficultés insurmontables.
Au cœur de l’hiver ont commencé les répétitions : chacun fut amené, par divers jeux et exercices d’improvisation, à se mettre en mouvement à la fois physiquement et intérieurement, à faire vivre, par le corps d’abord, puis par la parole, des états d’âme, des situations, des personnages. Petit à petit, ces exercices tendaient à se rapprocher des situations exigées par la pièce et, finalement, après un long travail préparatoire, les élèves sont entrés dans leurs rôles.
Parallèlement à tout cela, des morceaux musicaux ont été choisis pour être interprétés par l’orchestre de la classe. Ils ont vocation à soutenir le jeu, contribuer à créer des ambiances, donner du rythme au spectacle. Pour cette pièce, nous avons puisé dans l’univers musical des années vingt et de la “Belle Epoque” : valses, paso-dobles, et même des compositions de D. Milhaud, écrites tout spécialement pour la pièce.
Mais là ne s’arrête pas le travail des élèves puisque, en cours de travaux manuels, ils ont, s’inspirant des costumes de l’époque, crée eux-mêmes leurs costumes, de même qu’en atelier, ce sont les décors qu’ils ont montés et peints eux-mêmes.
C’est donc un spectacle dans son entièreté que les élèves ont été amenés à construire de bout en bout.
C’est une expérience forte, à la fois individuelle et collective, qui culminera avec les représentations qui sont, traditionnellement, un jalon important de la scolarité des élèves.
Sauf que cette année, les contraintes sanitaires nous obligent à restreindre le public aux élèves de l’école ! Il faudra donc faire contre mauvaise fortune bon cœur, compenser, par la présence sur scène et l’enthousiasme, un contexte moins favorable. Bref, il faudra faire preuve de souplesse et d’inventivité…autant de qualités qui sont, justement, le privilège de la jeunesse !
Soutenez cette initiative en faisant un don !
Le dépôt de permis à été fait ! Le projet d’extension et de création de trois classes de l’école Mathias Grünewald prend peu à peu forme. Il se découpe en trois entités c’est à dire qu’il pourra être réalisé en trois phases :
Le permis de construire a été déposé en Mai 2020, l’école à maintenant 2 ans pour poser la première pierre !
Le projet qui a été présenté est enthousiasmant et correspondant aux attentes pédagogiques. L’équipe veillera également à construire des bâtiments écologiques avec des matériaux sains pour nos enfants et pour l’environnement. Le projet est complexe car il y a un certain nombre d’exigences pour un budget très serré.
La partie recherche de fonds est assurée par le Fonds de Dotation (composé également de membres des différents conseils d’administration), mais toutes les bonnes énergies sont les bienvenues, les compétences particulières dans la recherche de fonds également, les compétences dans la communication, la capacité à mettre en relation des réseaux etc…
Soutenir ce projet c’est permettre aux élèves de cette école d’évoluer dans des locaux adaptés aux nombreuses matières artistiques et corporelles qu’ils enseignent !
Je suis arrivée en 5e classe à l’école Steiner de Colmar après un début de parcours dans une école ordinaire. Ce fut un changement radical, car j’ai aussi changé de région, mais les choses se sont vite mises en place. Mes parents ont toujours cru en la pédagogie Steiner, ils avaient confiance en cette école, c’est ce qui m’a aidé à vivre ce changement et à en profiter pleinement. Je n’ai pas eu de mal à m’intégrer. L’enthousiasme et la passion de mon professeur principal m’ont grandement éveillé! J’ai eu accès à des matières manuelles (couture, jardinage, modelage etc…). C’était inattendu et incroyable! J’ai découvert une autre façon d’apprendre à l’école, cela me semblait magique. J’aurais bien refait ma scolarité pour revivre tout ça ! Je pense que cette pédagogie est adaptée à tous les enfants. Ils peuvent chacun y trouver leur propre chemin, car on leur offre la possibilité d’en explorer plein. Outre les arts plastiques, j’adorais les arts de la scène et particulièrement la danse. L’opportunité de faire du théâtre tous les ans n’a fait qu’agrandir cette passion. En 8eme j’ai d’ailleurs pris beaucoup de plaisir à créer un extrait de comédie musicale comme travail d’année.
Dans les grandes classes, trois temps forts m’ont marqué : les stages (3 fois 3 semaines) , la pièce de théâtre en 11eme et le travail d’année de 12eme. Les stages nous font entrer dans la vie active et prendre conscience du monde et des gens qui nous entourent. Ça me semble important de nos jours. Que ce soit le stage à la ferme, dans une entreprise de carton ou dans une maison de retraite, je me suis rendue compte de l’enjeu des relations humaines quels que soient le travail ou le secteur d’activité. Cela nous aide alors à nous développer socialement. La pièce de 11eme renforce l’unité de la classe, fait mûrir les esprits et apporte un autre regard sur le rapport hommes/femmes. Le théâtre nous pousse à nous dépasser et à prendre confiance en nous. En 12eme, le travail d’année continue sur cette voie. J’ai à nouveau réalisé une courte comédie musicale, confortant davantage mon envie de poursuivre dans ce domaine. Cette école est la base de mon parcours d’artiste.
A la fin de ma scolarité, je devais passer mon bac dans un lycée ordinaire. Mais le fort contraste entre la pédagogie que j’avais connu et le rapport aux professeurs et aux matières a été trop perturbant. Il ne m’a pas été permis de réellement ressentir une valorisation de l’individu qui favorise, à mon sens, son émancipation. J’ai donc arrêté le lycée et eu mon bac en candidat libre, tout en assistant, grâce à mes professeurs d’arts, aux cours de théâtre, à la chorale et au voyage. Comme je pratiquais la danse depuis mon enfance, j’ai alors passé des auditions. J’ai ainsi été prise dans une école de danse sur Paris. J’ai repassé des auditions l’année suivante car l’enseignement ne me correspondait pas. Je suis venue à Toulouse pour finir ma formation professionnelle de danse en 4 ans. C’est probablement mon vécu qui m’a permis d’adopter une certaine distance et une confiance en soi suffisantes pour aller au bout de ce cursus intense physiquement et psychiquement. En parallèle, j’ai repris le chant durant la 3eme année, en m’inscrivant dans une maîtrise pour filles, et j’ai suivi des cours de danses de couples (tango, salsa, rock…).
Après ma formation j’ai trouvé plusieurs projets pour devenir intermittente du spectacle. Aujourd’hui, je travaille dans des comédies musicales, je suis également danseuse dans des troupes itinérantes de revue cabaret, et chanteuse dans un cabaret fixe. Sur un plan personnel, j’ai créé la compagnie Quartz avec laquelle je monte mes propres projets.
Je suis très heureuse dans mon métier et reconnaissante envers mes parents pour leur soutien et leur choix quant à ma scolarité ; je peux en parler souvent, c’est vrai, car pour moi c’est la base de ce que je suis devenue, c’est une école de la vie. L’éducation est un pilier primordial et je pense que cette pédagogie offre les moyens de s’accomplir et de se réaliser, peu importe le chemin choisi. Si je devais l’illustrer, je proposerais la citation suivante :
” Les enfants des hommes ressemblent aux graines de moutarde ou aux grains de blé. S’ils poussent mal ou sans abondance, c’est qu’on n’a pas pris soin d’eux. On ne peut pas leur demander d’aimer le beau, le vrai, le bien, quand on ne les a pas guidés vers le beau, le vrai, le bien. On ne peut pas leur demander de croire en l’homme quand ils n’ont été ni attendus ni entendus. Pour que la graine donne du fruit, il faut s’occuper de la terre avec amour, être attentif à la croissance, couper parfois, sarcler souvent, et respecter le temps.”
Extrait de l’autobiographie de Tim Guenard ” Plus fort que la haine “
Marie DEFECHE